Jean
NAMUR Belgique
nous dit :
Je viens de recevoir un document qui me demande de payer la Sabam parce que je met de la musique en sourdine dans mon Show-Room, musique que je n’écoute même pas
Si je met de la musique libre, est ce que je doit payer la Sabam ?
++++Réponse
On désigne habituellement comme musique libre, à l’instar d’un logiciel libre, une musique qui peut être librement copiée, distribuée et modifiée. Ainsi, la musique libre est soit de la musique du domaine public, soit de la musique diffusée sous une licence ouverte. Une musique libre est un exemple d’œuvre libre.
Elle se définit par opposition au mode de distribution (et aux droits d’exploitations qui y sont liés) des musiques produites et distribuées sous le régime de droit d’auteur classique, par des labels, qu’ils dépendent de majors ou qu’ils soient indépendants. Il existe toutefois des labels ou des micro-labels qui diffusent de la musique libre et soutiennent activement la libre diffusion.
Enfin, la musique libre ne correspond pas à un genre ou à un style musical particulier. On trouve en effet dans le champ de la musique libre toute l’étendue des styles musicaux, des plus avant-gardistes aux plus conventionnels.
En d’autres termes, si vous diffusez de la musique libre dans le Show-Room, la Sabem ne peut pas vous réclamer quoique ce soit comme taxe pour autant que vous puissiez justifier l’utilisation de musique libre par des CDs, un dossier avec des musiques libres sur votre ordinateur, un ordinateur branché sur une radio Libre, ...
Attention à ne pas oublier de rémunérer les artistes
Dans notre association, 50% de ce que l’on devrait payer à la Sabam, est reversé sous forme de don auprès des radios ou des auteurs de musiques libres.
++++Musique libre
Vous pouvez trouver de la musique libre sur certains sites. A vous de télécharger officiellement la musique libre et de la copier sur un CD ou bien écouter la musique directement en ligne.
Wikipedia : Musique libre
La musique pour la production, sans contraintes !
La musique peut être libre aussi !
Nouveau modèle économique pour la musique
22 sites pour trouver de la musique Creative Commons ou libre de droit
Jamendo
Dogmazic
Pragmazic
Magnatune
be-tunes
Il existe aussi des WebRadio qui vous permet de laisser tourner la radio et d’écouter de la musique libre tout au long de la journée. Souvent des émissions sont aussi programmées.
Un annuaire d’autres oeuvres libres
++++Sur Internet
Forum sur Dogmazic
Foire aux Questions du site "musique libre de droit"
Analyse des pratiques de la Sabam
Musique gratuite sur le Web
Musique libre ; possible, on y travaille
Renaissance 2.0 : la révolution des VAC !
Musique libre et gratuité
Comment la musique meurt de ne pas être libre.
Faîtes-vous rembourser la taxe sur la copie privée !!!
Le GAO affirme que les chiffres du piratage sont contrefaits
++++Courriel à la Sabam
Bonjour Monsieur
Je viens de recevoir un courrier pour mon association concernant l’utilisation
de musique dans les entreprises et associations.
Moi-même et plusieurs autres associations et entreprises, nous utilisons
effectivement de la musique dans nos locaux ou hall d’exposition.
Mais tous, nous utilisons de la musique libre, c’est à dire dont les auteurs ont
mis leur musique sous licence "Creative Commons"
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Creative_commons), licence qui autorise la libre
diffusion et la copie.
Dans ce cas l’auteur garde et reste auteur de l’oeuvre, qui est un droit
universel, mais l’auteur autorise la copie et la libre diffusion de son oeuvre.
Dans ce cadre là, la diffusion de musique libre sous licence "Creative Commons"
dans nos établissements ne nécessite absolument pas de payer de droit à la Sabam
ou autres organismes du genre et ce, quelque soit le nombre de personnes ETP qui
travaillent dans la société ou l’association, quelque soit leur activité et
quelque soit la superficie du hall d’exposition ou de vente.
Nous récupérons de la musique libre sur différents sites Internet connus comme Jamendo, Dogmazic, Magnatune, ... ou certaines radios comme Oxyradio ou RadioPanik.
Merci de votre lecture
Croyez, Monsieur, en mes cordiales salutations